Origine de la mémoire cellulaire
La notion de mémoire cellulaire est basée sur les travaux de Mère (Mira Alfassa 1878 – 1973) et de Sri Aurobindo (1872 – 1950) et notamment sur l’importance que la conscience descende dans la matière, c’est-à-dire dans le corps. Un des disciples de Mère (Satprem) va recueillir son exploration de la conscience cellulaire dans 13 volumes (l’Agenda de Mère) et écrira notamment un essai sur le mental des cellules.
Ainsi, la désactivation des mémoires souffrantes doit passer par le corps.
« Si vous voulez tout à fait guérir, il faut guérir le souvenir dans le corps »
Mère

Livre de référence :

Myriam Brousse s’est appuyée sur la notion de mental des cellules issus des travaux de Mère et Sri Aurobindo et a approfondi la recherche pour développer une méthode destinée à accompagner les personnes sur leur chemin de vie en leur permettant de donner sens aux événements vécus.
La Mémoire Cellulaire a pour but d’aller chercher les informations (dites mémoires) qui circulent dans le corps à l’insu du mental. Les travaux de Myriam Brousse l'ont conduit à travailler sur le projet-sens, période où est engrammée dans le corps l'ensemble des mémoires.
Fondatrice de l’École en mémoire cellulaire et auteure de nombreux livres sur la mémoire cellulaire, elle a consacré sa vie à développer la pratique grâce à des outils spécifiques qui permettent de remonter à la blessure originelle, l’accepter et la transformer pour être libéré.
« … tout ce que notre esprit s’efforce d’oublier parce que c’est insupportable, notre corps le porte en lui. Il s’en souvient et continue d’agir en fonction de cette mémoire enfouie peut-être, mais néanmoins tatouée dans notre chair. Et l’écho de cette mémoire résonne régulièrement de plus en plus fort, tant que le corps ne s’en est pas libéré. »
Myriam Brousse
Le projet sens
Le projet-sens est composé des 18 mois précédant la naissance et de la naissance elle-même.
Les 9 mois avant conception :
Cette période marque le projet (ou le non projet) des parents d’avoir un enfant .
Plusieurs traditions spirituelles enseignent que l'âme de l'enfant en devenir choisit ses parents. En fait, il ne s’agit pas d’un choix de raison, mais d’une attraction vibratoire. C’est la recherche de la « terre de mémoires » (mémoires familiales, culturelles, etc) qui va permettre l’expérience dans la matière de l’évolution de la conscience.
La conception :
La conception est la rencontre de 2 cellules reproductrices. Ces cellules sont génétiquement porteuses des traits et caractéristiques physiques de l’enfant à naître mais transmettent également toute l’histoire familiale et ses traumatismes (transmissions transgénérationnelles étudiées dans la psychogénéalogie et l’épigénétique).
La gestation :
Tous les évènements vécus par les parents mais aussi tout ce qui est dit ou non dit (sensations, ressentis, pensées) durant les 9 mois de gestation vont s’inscrire en mémoire dans le fœtus qui vit en symbiose avec sa mère.
La naissance :
Le déroulement de la naissance par ses différentes étapes ou complications possibles entraîne également de nouvelles empreintes cellulaires. La venue au monde est une étape très importante qui va conditionner la façon dont on se donne naissance tout au long de notre vie (indépendance, nouveau travail, nouveau lieu d'habitation, etc).

L'impact du projet-sens

La période du projet-sens (18 mois avant la naissance et la naissance) regroupe l’ensemble des empreintes inscrites dans le corps. Les attentes des parents, leur état émotionnel, leur vécu, les conditions environnementales, leurs drames ou traumatismes, les blessures familiales et transgénérationnelles mais également les blessures de l’âme liées au chemin d’évolution de l’enfant à naître vont s’imprimer dans ses cellules durant cette période.
En fonction des empreintes souffrantes engrammées, notre corps et notre mental vont mettre en place un mécanisme de survie et de protection qui va être gardé en mémoire. On va retenir ce qui s’est passé car c’est ce que l’on connaît. C’est le petit caillou sur le chemin.
A chaque fois qu’un évènement de même nature et de même vibration va se représenter dans la vie, nous allons reproduire ce qui a été intégré dans notre mémoire et répondre à l’évènement de la même manière qu’à l’origine. Le petit caillou va alors grossir jusqu’à devenir une lourde charge à porter et entraîner des comportements de plus en plus enfermant dans des schémas et croyances limitantes.
Ces informations (les mémoires) inscrites dans l’inconscient vont donc influencer tout le parcours de notre vie (personnel ou professionnel) mais également notre santé physique et psychique.
Ces mémoires engendrent la production de schémas qui se répètent tout au long de la vie de façon cyclique et nous enferment dans ce que l’on appelle en mémoire cellulaire les « mortelles habitudes ».
L'horloge biologique et les cycles
Les 9 mois qui suivent la naissance constitue l’imprégnation dans la matière des mémoires cristallisées dans le projet-sens (l’enfant répond à ses mémoires, à ce qu’il croit être l’attente des parents). Ces 27 mois vont alors correspondre à l’horloge biologique, cycle qui va se répéter tout au long de la vie.
De nombreux cycles de vie ont été mis en évidence dans le travail en mémoire cellulaire, notamment par l'approche de Marc Fréchet, créateur de la grille de vie, un des outils essentiels de la méthode. Dans le cadre de son approche, il évoquait notamment ce que l'on appelle le syndrome d'anniversaire qui est la répétition inconsciente d’événements marquants à des dates similaires.
Les empreintes de nos souffrances se trouvent inscrites dans notre inconscient biologique cellulaire. Nous n’en avons pas conscience. Celles-ci vont se répéter avec de plus en plus d’intensité, et ce jusqu’à ce que l’on en prenne conscience et que l’on les transforme.
La méthode en mémoire cellulaire va permettre de remonter à la source des blocages et des souffrances enfouies en partant des évènements qui se sont déroulés dans le projet-sens et les 9 mois qui suivent la naissance.
Parfois, il n'est pas facile d'avoir des éléments concrets et factuels sur cette période. Si aucune information n'est connue, le travail en mémoire cellulaire se concentrera sur les schémas répétitifs de votre vie et sur les ressentis dans le corps pour vous éclairer sur vos mémoires cellulaires.

La démarche en mémoire cellulaire
VOIR ACCEPTER TRANSFORMER
Le corps est le réceptacle dans la matière de toutes nos mémoires. La méthode consiste donc, à l’aide de nombreux outils, à rechercher les mémoires et programmations inconscientes souffrantes et de les accepter pleinement pour pouvoir les transformer.
Voir :
L'accompagnement thérapeutique en mémoire cellulaire vise à identifier la cause profonde de nos schémas répétitifs, de problématiques personnelles, relationnelles ou professionnelles.
Ces causes qui échappent à la conscience proviennent de conditionnements éducatifs et de mémoires fœtales et transgénérationnelles. Si elles ne sont pas conscientisées, ces loyautés invisibles entravent la pleine expression de soi, et enferment en apparence dans des situations sans porte de sortie.
L’éclairage sur le sens des évènements de votre vie est le préalable à la transformation des mémoires souffrantes.
« Savoir pour le corps, c’est pouvoir faire »
Mère
Accepter :
La résistance au changement est souvent plus souffrante que le changement lui-même. Mais pour pouvoir transformer sa vie, l’évitement des blessures n’est pas une solution. Ouvrir sa conscience sur soi et sur l’autre qui est notre miroir, est la clé !
Accepter de voir nos peurs, nos conditionnements, nos liens toxiques, nos blessures, nos croyances limitantes, accepter que ce qui nous arrive est juste dans notre chemin d’évolution, s’accepter sans se juger et avoir de la compassion pour soi-même.
Apprendre à écouter son corps. Tout est en nous, nos faiblesses, nos souffrances, nos résistances, nos enfermements, nos douleurs, nos conditionnements mais aussi toutes nos ressources, nos potentialités, notre lumière, nos bonheurs, notre richesse.
L’acceptation permet la transformation.
Transformer :
La transformation passe par le corps. Savoir et comprendre ne suffit pas pour transformer les mémoires cellulaires. En passant par les éprouvés corporels et en mettant dans la matière des actes concrets, nous allons désactiver nos schémas répétitifs et notre capacité d’agir sans conscience pour ré-informer le corps que l’on peut faire autrement. C’est se donner la liberté de choisir sa vie.
Notre seule responsabilité est notre propre évolution. Personne à l’extérieur n’a le pouvoir ni l’obligation de nous rendre heureux. Mais vous, vous pouvez devenir acteur de votre vie.
L’accompagnement en mémoire cellulaire est un authentique chemin de conscience qui va réactiver votre énergie vitale et va favoriser un équilibre profond entre le corps, l’esprit et l’âme.
Vous voulez transformer votre vie?
